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Littérature |
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Délocalisations. Excès de réglementation et d’administration tuent la créativité, la motivation du travailleur dont l’attention et le mental sont, par ailleurs, focalisés sur l’œil géant de la « télé »
(méga miroir aux alouettes), du cinéma, des stars industrielles, des médias, des hypermarchés, boutiques, vitrines... Le « dieu » commerce règne à tous les étages ! Chômeurs, malades, laissés pour compte : de plus en plus nombreux ! |
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L'abbé Pierre, vieux roi des pauvres et autres sans abris, s’escrimait à vivre, à parler et à tenir debout, croyant envers et contre tout au miracle d’un humanisme généreux hors capitalisme, socialisme, islamisme ou communisme, sans oublier
les catholiques intégristes ….
C’était compter sans la loi du prédateur ! |
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L’eau de l’humain-prédateur baigne, lave, coule, se gaspille ; l'eau du ciel, pleut, inonde, s’évapore et se perd dans la mer qui monte et se pollue quand le pétrole fuit des pétroliers qui coulent… L’économie mondialisatrice se noie imperceptiblement dans une marée noire et notre porte-monnaie avec… L’épargne ? Même pas en rêve pour certains…
Le profit… il n’y a que ça de vrai ! Profiter… puiser… consommer… gaspiller…
L’avenir de nos enfants ? L’avenir de la planète ? Tout le monde (ou presque) s’en fout.
De toute façon, la société est « malade », prête – plus tôt qu’on ne veut bien le dire – à être hospitalisée aux urgences avant de finir lamentablement aux soins intensifs puis en
gériatrie et enfin à la morgue avant de partir en fumée au crématorium.
Oui, les sociétés des pays riches sont atteintes d’un mal incurable, une longue et douloureuse maladie. « Dieu » n’y peut rien. « Dieu » n’existe pas : les scientifiques et les lois de la nature le démontrent. Les pays riches puent la faillite. Pauvre société de consommation aveugle !
Nantis au luxe ostentatoire, pourvus, nés une cuillère en argent dans la bouche, politiques
au don d’élocution hypnotique, autorités autorisées à tout, industriels avec ou sans particule,
médias imprimés ou télévisés portent la lourde responsabilité de la manipulation de masse,
de l’industrialisation à outrance, de la déshumanisation, de la déchéance humaine antinomique
de l’évolution des races (évolution spirituelle).
Société de consommation focalisée sur le plaisir, jetant l’argent par les fenêtres, surendettée, survivant à crédit, tricotant la faillite, brin après brin ! |
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Pendant ce temps, des enfants d'ici et d'ailleurs meurent de faim, de guerre, de virus… de cyclone... de désamour… de violence… des prédateurs… |
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Loi du prédateur : le plus fort bouffe l’autre (Question de survie ? Pour les animaux, oui, cela est exact…). L’autre : le gentil, le faible, le malade, le pauvre… Nous sommes aux mains d’irresponsables prédateurs dégénérés, inconscients, égoïstes, égocentriques, égotiques…
Nous serons tous mangés, chacun à une sauce différente :
sauce faillite, sauce cancer, sauce diabète, sauce virus, sauce islamiste, sauce C02, sauce chinoise, sauce capitaliste, sauce nucléaire, etc… On peut inventer maintes recettes de sauces en mélangeant divers ingrédients de base. Cuisine élaborée de prédateurs ! |
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La faillite des pays riches arrondira la fortune de quelques multimilliardaires en dollars qui tiennent le haut du pavé dans le Who’s who. C’est étudié pour !
Jusqu’à la faillite généralisée !
Car le "système" va s’enrayer à un moment donné, c’est fatal !
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Jusqu’à ce que les fourmis carnivores nous mangent… que les termites géantes, les bactéries pathogènes, les virus, les exo-virus, endo-virus et proto-virus nous exterminent. Mystère de la disparition des dinosaures modernes que nous sommes, soumis à l’infiniment petit, à l’invisible, aux lois de la nature, aux forces cosmiques, aux catastrophes naturelles, à la loi du prédateur… |
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On peut toujours rêver d’une supra prise de conscience des hauts responsables des États : mutants supra-humanistes dotés d’une supra-intelligence du cœur et d’un solide « bon sens paysan » ; mutants prenant des supra-mesures afin de sauver la planète et éviter l’extinction des espèces. Des leaders supra-humanistes qui seraient des modèles positifs et constructifs pour l’évolution des mentalités fut-ce au détriment des grands trusts et holdings internationaux.
Dans ma vision du futur, la pratique quotidienne et généralisée d’un véritable humanisme reste
et restera une utopie ! La révolution spirituelle (mutation et régénération des races) n’aura pas lieu.
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Décadence, dégénérescence, comportements égotiques, égocentriques, à court terme, trous dans la couche d’ ozone, déforestation par brûlis et pâte à papier, j’en passe et des meilleures... Matraquages publicitaires, images subliminales, discours officiels systématiquement et paternalistement rassurants, futilités, grosses mal bouffes, tonnes de fringues, gadgets plus ou moins plastiques, sectes proliférantes, show-business : OPIUM du PEUPLE ! |
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Poétesse visionnaire, humaniste en l’âme, idéaliste invétérée et utopiste née, j’ai rêvé à en crever
d’un monde dont la loi majeure serait : paix, amour, ordre et harmonie. Hélas ! Mille fois hélas !
La violence, la violation et la destruction sont ordinaires. |
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Liberté – Egalité – Fraternité
Splendide utopie ! Qui a inventé ce slogan commercial ? Au quotidien, on constate que les humains ne sont même pas aptes à appliquer cette maxime au sein des familles, des quartiers, des villages, de la France.
Quant à l’Europe et au monde, ce n’est pas demain la veille !
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Liberté ? Prisonniers des conditions natives, des « castes », des systèmes politiques, théologiques, des idéologies, des superstitions, des habitudes ! Libre penseur ? Intelligente opportunité !
Egalité ? Inégalités natives irréductibles. Egalité des chances ? Utopie. L’inégalité règne à tous les échelons de la nature. La loi de la nature est la biodiversité. L’humain n’échappe pas à cette règle. Chaque être, chaque destinée est unique donc différent ; ce qui est différent ne peut être égal : loi mathématique !
Fraternité ? Irrespect coutumier. Racisme vice et versa. Loi du prédateur, encore…
Prisonniers – Inégalités – Irrespects -
Voilà une interprétation triptyque en lieu et place de la célèbre maxime française.
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Et
qu’en disent les bretons ?
À eux aussi on a volé leur langue, leurs traditions, leur culture, leur identité,
leur autonomie, leur potentiel, leur indépendance, leur entité !
Breizh da viken ! Breizh da galon ! Breizh a tao ! |
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Depuis longtemps les poètes inspirés, les écologistes purs et durs, les scientifiques honnêtes, les biologistes consciencieux, les humoristes visionnaires, les économistes authentiques savent bien que l’on joue aux apprentis sorciers. Les épées de Damoclès pendues au-dessus de nos têtes angoissent le quidam, les smicards, les RMIstes, les enfants d’immigrés et autres handicapés
ou « cas sociaux », les anonymes, noyés dans la masse optant parfois confortablement pour la politique de l’autruche…
Ne rien voir, ne rien savoir, ne rien changer…
Faire comme si de rien n’était… Sauf quand ça brûle ! |
L’ampleur des dégâts est invisible, inodore et sans saveur pour le plus grand nombre,
le « vulgum pecus ». Les êtres conscients ont beau crier « au loup » les brebis inconscientes continuent de bêler, parler de tout et de rien (surtout de rien) suivent les bergers des modes éphémères, des loisirs et de la consommation reine ! Les malins tirent leur épingle du jeu, tirent la couverture à soi. On voit se renflouer les comptes des débrouillards tirant les ficelles en coulisse, tapis dans l’ombre. |
Croissance, con-cu-rrence, com-pétition effrénée, pourcentages...
La croissance… la croissance… toujours la croissance… encore la croissance…
Pourtant… un jour… même le chêne cesse de croître, c’est la loi de sa nature, sa programmation génétique ! L’erreur fondamentale est de baser un système de société sur la « croissance » car toute croissance est obligatoirement limitée.
Loi de la nature : quand un organisme vivant a fini de se construire, il se détruit… tout organisme vivant naît, croît et se développe, pour un jour cesser de croître, commencer à décroître et disparaître.
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Tout ce qui a un début a une fin.
Rien ne meurt tout se transforme.
La seule chose qui est sûre, c’est le changement. |
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L’espoir est un moteur qui produit sa propre énergie :
une énergie renouvelable ! |
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©
Silviane Le Menn, Dinéault, le 14 novembre 2005 |
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Dernière
mise à jour
vendredi 31.03.2023 17:13
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