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« Toujours
des oiseaux annonciateurs de la tempête, messagers
de l’esprit, précèdent de leur vol
les grandes catastrophes… » rappelle Stefan
Zweig, dans « Le Combat avec le démon
», paru en 1951 au
sujet de Nietzsche notamment, cité au sujet de l’Europe et
de ses craquements.
J’observe. Je ne
suis ni oiseau, ni volaille, ni virus A de type H5N1 ou autre, pouvant sauter les barrières d’espèce
comme on dit savamment, c'est-à-dire nous sauter
dessus, nous humains, destinés à périr
comme les 18 millions de victimes de la dénommée
pudiquement "grippe espagnole", de facto une
"PESTE"... |
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Je suis citoyen d’un
pays riche, organisé, abritant les sociétés
Pasteur-Mérieux, sachant fabriquer des vaccins et protéger l’humanité.
Je suis aussi biologiste, attentif aux tendances lourdes
d’une planète Terre de plus en plus village.
Que vois-je, comme vous,
à l’horizon ? Un immeuble qui prend feu et le choix rapide de ses habitants : se calfeutrer
dans des espaces pare-feux et attendre ou neutraliser
le départ de l’incendie sans attendre !
En d’autres termes : nous protéger, gens
du Nord ou aider ceux du Sud à faire face avec
efficacité et diligence. |
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Que vois-je donc ? Nous,
Français, achetons ou sommes prêts à
provisionner 40 millions de doses de vaccins, le Tamiflu,
à la société suisse Roche pour faire face à une possible et méchante
pandémie grippale ou mieux pestiférée
qui nous concerne, nous humains. Nos savants
microbiologistes sont en retard d’une guerre ! Entre
le 1er humain touché par un variant du N5H1, il faudra attendre au moins 4 mois avant la mise
au point d'un vaccin spécifique. |
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D'ici là,
des morts nombreux, très nombreux et l'affolement
! Précautionneux, nous cherchons à nous
protéger dans un réflexe primal nationaliste.
Nous et quelques pays riches, à coups de $ ou
€ milliards. Recyclage entre riches partenaires
s’entend. |
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Que vois-je encore, en
écarquillant vraiment les yeux : de la Chine
et de l’Indonésie à la Turquie,
de la Roumanie à....l’Alsace ou à
la Camargue (sites migrateurs) peut-être, des
foyers infectés, aisément détectés
et nettoyés par la vaccination et l’incinération
– le feu contrôlé – pour un
coût d’une $ 100 millions, estimé
par la FAO, l’Organisation pour l’alimentation
et l’agriculture, basée à Roma.
Mais voilà, elle est pauvre, cette branche onusienne
! Les milliards
de petites doses vaccinales pour les
poulets, dindes et canards des pauvres attendront…
Elles sont déjà préemptées
par les riches. |
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« Qui, des spécialistes
de la santé animale et de la santé humaine, de la FAO et de l’OMS saura le mieux se faire
entendre ? » conclut Jean-Yves Nau,
journaliste au Monde, dans un numéro récent.
Et nous, pauvres de nous,
où sommes-nous dans cette galère ?
La prévention, c’est
le principe de précaution en action, simple,
efficace et infiniment moins coûteux : visite
régulière des élevages, symptômes
faciles à détecter. Petits moyens pour
tout éleveur un
peu consciencieux. C’est
la prophyllaxie de tous et chacun rendu responsable.
L'usage des huiles essentielles va
devenir... essentiel ! Toujours le moindre coût.
Le vaccin, c’est
la facilité jusqu’aux prochaines mutations
des régions H ou/et N du petit virus toujours
résistant. C’est l’affaire d’une
minorité.
Quant à l’imposer
à une population entière ?
Je rêve
d’un immense hangar-prison de bétail humain… |
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La grippe aviaire est une infection due à un virus
de la famille des Orthomyxoviridae qui comprend plusieurs
genres (ou types) dont Influenzavirus A. Celui-ci est
divisé en sous types parmi lesquels les sous-types
H5 et H7. Cette infection peut toucher presque toutes
les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle peut être
fortement contagieuse surtout chez les poulets et les dindes, et être susceptible
d’entraîner une mortalité extrêmement
élevée dans ces espèces. Le virus
Influenza aviaire peut éventuellement infecter
d’autres espèces animales comme le porc et/ou d’autres mammifères. |
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Le virus de la grippe aviaire, lorsque la souche est hautement
pathogène, peut se transmettre exceptionnellement
à l’homme, comme cela a été
observé pour le virus influenza A/H5N1 à
Hong Kong en 1997 et en février 2003 ou, plus récemment,
au Vietnam où des foyers de virus aviaire ont été
observés fin 2003. |
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Des cas de transmission à
l’homme du virus influenza A/H7N7 ont été
également été observés aux
Pays-Bas au printemps 2003. La transmission s’effectue
lors de contacts fréquents et intensifs
avec des sécrétions respiratoires ou des
déjections d’animaux infectés. Une transmission du virus aviaire à l’homme
risque de favoriser des échanges de matériel
génétique entre les deux virus chez une
personne déjà contaminée par le virus
de la grippe humaine. Un tel réassortiment génétique
entre ces deux virus pourrait engendrer l’apparition
d’un nouveau type de virus susceptible de s’adapter
plus facilement à l’homme. Ce mécanisme
faciliterait ainsi la transmission inter humaine de ce
nouveau type de virus qui pourrait diffuser sur un mode
épidémique voire pandémique, comme
cela s’est vu dans le passé.
Chaque foyer de grippe aviaire animale nouvellement identifié
nécessite que soient mises en œuvre par les
autorités sanitaires des pays affectés des
mesures ayant pour objectifs d’éviter toute
exposition au virus et d’éradiquer la maladie. |
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Les stratégies de lutte contre l’influenza
aviaire reposent essentiellement sur le diagnostic, l’hygiène,
l’éducation, la quarantaine et la réduction
de la taille des élevages (politique d’abattage
massif). |
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Le ministère
de la Santé et des Solidarités vient de mettre en place un numéro d'appel "grippe aviaire", pour donner des informations aux voyageurs. Vous pourrez retrouver la liste les pays touchés
par la grippe aviaire, ainsi que des recommandations sanitaires.
Info'Grippe Aviaire
: 0 825 302 302 (0,15 € la minute).
Le numéro
est ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 19h00 |
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Dernière
mise à jour
lundi 29.01.2018 17:14
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