|
|
Littérature |
|
|
|
POURQUOI
EST-CE IMPORTANT D'AVOIR CONFIANCE EN SOI ? |
|
|
|
|
|
La
confiance en soi peut être définie comme
un sentiment d’assurance, de confiance quant à
sa capacité à faire face aux différentes
circonstances de la vie, à réussir dans
ses entreprises, à se faire aimer, à s’affirmer
sans crainte ni agressivité.
A l’inverse, lorsqu’on manque de confiance
en soi, on vit en permanence avec un sentiment d’infériorité.
On passe son temps à ruminer ses défauts
et on n'ose rien entreprendre de peur de ne pas être
à la hauteur.
La confiance en soi n’est pas innée. C’est
quelque chose de difficile mais on ne peut pas vivre toute
sa vie replié sur soi-même. Un peu plus d’estime
de soi, d’expérience et de culot peuvent
permettre de s'affirmer plus facilement. La confiance
en soi est un élément essentiel pour se
réaliser et relever les défis. |
|
|
La
confiance en soi, ça se travaille ! |
|
Timide,
vous avez de la difficulté à prendre votre
place ? Vous doutez trop souvent de vous-même
? Vous manquez d’assurance ? La confiance en soi,
ça se travaille. En la matière, rien n’est
irrémédiable. Plutôt que de s’enliser
et de déprimer, on peut décider de réagir
et de changer le cours des choses.
Comment ? En apprenant
d’abord à bien se connaître et à
s’estimer.
Puis en passant à l’action,
en modifiant son état d’esprit pour pouvoir
petit à petit s’affirmer et reprendre confiance.
Vous serez alors capable d’affirmer de plus en
plus clairement vos besoins, vos désirs et vos
préférences. |
|
|
|
La
première étape sur le chemin de la confiance
en soi :
apprendre à mieux se connaître |
|
Prenez
le temps de vous demander quelles sont vos qualités et défauts, de faire le bilan de vos réussites et échecs, de dresser la liste de ce que vous
aimez ou pas, de vous interroger sur vos valeurs fondamentales.
Ce petit exercice permet de réfléchir
honnêtement à la perception que l’on
a de soi et à l’image que l’on
projette.
Il
faut aussi essayer d’être attentif à
ses réactions physiques. Votre cœur se
met tout à coup à battre la chamade,
votre respiration s’accélère,
vos muscles se tendent, votre mâchoire se serre...
tout cela peut vous fournir de précieux indices
sur vous-même et sur les situations qui vous
dérangent.
Le
regard des autres est important : la perception qu’ils
ont de nous aide à mieux se connaître.
Prêtez une oreille attentive à leurs
remarques et commentaires. Vous pouvez même
solliciter leur avis : demandez-leur ce qu’ils
pensent de vous en toute objectivité, quelles
qualités et quels défauts ils vous associent
(Cf exercice). Demandez-leur un avis honnête
et écoutez vraiment ce qu’il vous répondent.
En confrontant la perception que vous avez de vous-même
à celle que les autres ont de vous, vous apprendrez
des choses utiles. |
|
|
L’une des clés de la confiance
en soi est le réalisme : vous devez connaître
vos capacités et vos
limites. |
|
|
Avoir
confiance en soi, ce n'est pas se prendre pour un surhomme.
C'est au contraire, accepter ses défauts, sans
penser que ça nous empêche de valoir quelque
chose, d'être aimé, de réussir ce
qu'on entreprend, ni d'être heureux. Un bon chef,
par exemple, est celui qui a suffisamment confiance
en lui pour se montrer tel qu'il est, y compris, si
nécessaire, dans ses lacunes. C'est aussi celui
qui saura témoigner par son attitude de la confiance
qu'il a en ses équipes et la manifester individuellement
et collectivement.
Être
réaliste doit vous aider à vaincre vos
complexes. Pour cela, acceptez d’être ordinaire
et sachez rester vous-même. Faites le point :
n'attribuez pas tous vos ennuis à vos complexes,
c'est une solution de facilité, qui vous empêche
souvent de voir l’essentiel. Enfin, confiez-vous
et parlez à quelqu’un en qui vous avez
toute confiance. |
|
Être
réaliste vis-à-vis de nous même,
c’est également savoir faire taire la voix
de la critique qui tente de nous décourager (« Ça
ne marchera pas! », « Ça ne donnera
rien! », « Qu’est-ce que les autres
vont penser ? »). Quand
cette voix insidieuse se fait entendre, il faut d’abord
l’écouter. Puis se demander si ces idées
négatives sont réalistes. Considérez-vous
que vous n’avez pas été à
la hauteur dans telle situation ? Vraiment ? Analysez froidement la situation. Trouvez des éléments
positifs. Et servez-vous-en pour aller plus loin.
Demandez-vous si ces pensées négatives vous aident à vous sentir mieux et à
affronter vos peurs. Non ? Alors, faites-les taire. |
|
|
Rappelez-vous
également que vous avez droit à
l’erreur. Vous souffrez parce que vous
vous jugez en permanence. Vous avez le sentiment que
vous devez absolument tout réussir. Or vous
vous exposez à de grosses déceptions
et à beaucoup de stress inutile. Vous ne pourrez
pas toujours réussir comme vous le souhaiteriez
et vous n'aurez pas toujours l'approbation des autres,
que votre prestation soit réussie ou non. Un
conseil : demandez-vous si cette approbation est vraiment
nécessaire pour que vous vous sentiez bien
et si vous devez vraiment toujours être au summum
de vos capacités pour avoir une bonne opinion
de vous-même. Demandez-vous également
pourquoi vous devriez exiger de vous d'être
parfait alors que vous n'exigez pas cela des autres.
|
|
Enfin,
pour vous estimez et avoir de vous-même une
image positive, vous pouvez utiliser la méthode
Coué ! Répétez-vous
"je peux y arriver" ou
"je suis le
meilleur" ! Si la pensée positive donne
des résultats aléatoires, cela ne coûte
rien et peut s’avérer payant. Car parfois
il suffit d’un petit coup de pouce pour passer
dans le camp des vainqueurs !
Vous
pouvez aussi prendre exemple sur
d’autres personnes. Quand on souhaite progresser
dans une direction ou développer une qualité
précise, rien ne nous empêche de nous
entourer de personnes symbolisant cette volonté
ou de prendre pour modèle une personnalité
emblématique.
|
|
|
Par exemple, si l’on souhaite
développer notre capacité à la
prise de risque, on peut s’entourer d’amis
qui savent faire preuve de courage. Ou encore prendre
pour modèle une personnalité charismatique
dans ses apparitions en public si l’on a soi-même
peur de cette prise de parole. Choisir un tel modèle
ne signifie pas en copier toutes les attitudes, paroles,
opinions, mais s’en servir comme d’une
ligne directrice et d’un stimulant pour atteindre
le but que l’on s’est fixé. |
|
|
Il faut
maintenant passer à l’action. Prendre conscience de qui nous sommes ne suffit pas.
C’est dans l’action, en faisant des choses
concrètes, que grandit la confiance en soi. La
vie de tous les jours nous fournit une foule d’occasions
d’agir et d’augmenter cette confiance. Car
la confiance grandit avec nos réussites et nos
bons coups.
L’important,
c’est de se fixer des objectifs réalistes et de ne pas en déroger. Il faut d’abord
s’attaquer aux choses qui nous semblent le plus
faciles. Oser donner son opinion sur un fait d’actualité,
par exemple, saluer un collègue qui nous intimide,
converser quelques minutes avec un commerçant,
aller seul dans un café... voilà autant
de petits gestes qui nous aideront lentement à
acquérir de la confiance en soi, dans la mesure
où l’on est fier d’avoir réussi
à les faire. Pour affronter ses peurs, respirer,
penser aux bons coups qu’on a réalisés,
aux bons mots que certaines personnes ont eu à
notre égard, et foncer. |
|
|
Pour retrouver
confiance en soi, il est indispensable de s’ouvrir
aux autres. |
|
|
N’ayez
plus peur des autres ! Les personnes qui manquent
de confiance ont souvent de la difficulté dans
leurs rapports avec les autres. Elles ont l’impression
qu’on leur veut du mal, qu’on les juge,
qu’on les méprise.
Là encore,
demandez-vous si ces pensées sont fondées
ou si elles ne sont pas tout simplement des créations
de votre imagination.
Avez-vous raison de vous sentir
menacé ? Qu’est-ce qui, concrètement,
vous autorise à penser que telle personne vous
méprise ? |
|
Créez
le contact : engager la conversation avec un inconnu
ou même avec votre voisin de palier peut vous
sembler insurmontable. Dites-vous que tout le monde
est nerveux lorsqu’il doit aborder une tierce
personne.
Justement, forcez-vous à créer
le contact au lieu de chercher continuellement à
l’éviter. Cela devrait vous rassurer
et vous permettre de trouver les meilleurs moyens
de nouer des relations. |
|
|
Sachez
surmonter le trac : rien de plus normal que de ressentir
cette peur intense, mais passagère, avant une
épreuve importante. L’essentiel est de
parvenir à le contrôler, pour qu’il
vous aide à donner le meilleur de vous-même.
Voici quelques astuces anti-trac pour vous aider : |
|
1 - Pensez
positif : Ne bâtissez pas de scénarios
catastrophes. Au contraire, quand vous vous imaginez
en situation, imaginez un auditoire enthousiaste, des
collaborateurs enchantés, un public sous le charme.
2 - Soyez
parfaitement préparé pour ne pas augmenter votre angoisse au dernier moment.
Pour une réunion de travail, préparez
des fiches résumées avec quelques mots-clés
qui vous aideront pour démarrer votre intervention
ou si vous perdez le fil de votre exposé.
3 - Entraînez-vous : Demandez à un proche de vous aider, en écoutant
votre texte, en vous posant des questions… Cela
vous entraînera à mieux réagir aux
réactions des autres et à ne pas vous
laisser «dépasser».
4 – Ritualisez : La plupart des vedettes
ont leurs petites manies anti-trac : un talisman qu'elle
touchent avant de monter sur scène, un aliment
ou un vêtement particulier… Faites-en autant.
5 - Restez
au calme : Juste avant votre intervention,
essayez de rester tranquille et de rassembler vos esprits.
Faites le vide dans votre tête et relaxez-vous
: écoutez de la musique, allez marcher dans un
jardin public…
6 - Contrôlez
votre respiration, elle est essentielle.
Fermez les yeux, posez une main sur votre poitrine et
l'autre sur votre diaphragme, inspirez profondément
par le nez, puis expirez tout doucement, en contrôlant. 7 - Foncez ! Ne laissez pas passer votre tour en tournant en rond,
ce qui fait grimper l’anxiété. Au
contraire, finissez-en rapidement. Le trac est une peur
d’avant l’épreuve, qui disparaît
une fois que celle-ci a démarré. |
|
|
Vous devez
enfin apprendre à développer
votre
assurance corporelle et verbale.
|
|
|
|
|
L'assurance corporelle :
Les gestes et les postures sont très révélateurs
de l'état d'esprit d'une personne.
Les personnes
qui ont confiance en elles se tiennent droites, elles
ont
un port altier et un léger sourire qui
les rend sympathiques.
Elles osent regarder les gens
droit dans les yeux.
Alors imitez leur comportement
!
Pour dégager une aura de confiance en soi,
on se redresse, on prend de profondes respirations.
Lentement, l’esprit aussi se redresse. On se
sent déjà plus détendue et un
peu plus solide.
|
|
|
L'assurance verbale :
Les mots que nous employons et la tonalité
de notre voix donne, inconsciemment, à celui
qui nous écoute des informations sur notre
personnalité et notre état d'esprit.
Essayez toujours d'exprimer vos sentiments, vos impressions
de façon directe et spontanée, plutôt
que de les intérioriser ou de les révéler
quelques jours plus tard sous l'effet de la colère.
Lorsque vous devez prendre la parole en public ou
engager la conversation avec des personnes qui vous
intimident, gardez votre calme, essayez de ne pas
parler trop vite, mais d'une voix posée. Vous
devez absolument apprendre à vous contrôler et à lutter contre votre timidité. |
|
|
Pour prendre
confiance en vous,
il est important d’avoir conscience
de vos qualités |
|
Capacité
de travail |
Créativité |
Sens
commercial |
Intelligence |
Discrétion |
Esprit
d’initiative |
Mémoire |
Rigueur |
Sincérité |
Faculté
d’adaptation |
Disponibilité |
Sens
du service |
Organisation |
Dynamisme |
Résistance
physique |
Indépendance |
Sens
relationnel |
Énergie |
Travail
en équipe |
Goût
des chiffres |
Perfectionnisme |
Polyvalence |
Pouvoir
de conviction |
Calme |
Bonne
humeur |
Pouvoir
de conviction |
Soucis
du résultat |
|
|
|
© Gilles
Payet, Rédacteur en chef « Vies de
famille »
RBI-2, rue Maurice Hartmann
92133 Issy-les-Moulineaux CEDEX
La confiance en soi – Vies de famille - Novembre
2003 |
|
|
Dernière
mise à jour
lundi 29.01.2018 10:48
|
|
|