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1996 - FRANÇOIS MITTERRAND
EUTHANASIE CLANDESTINE
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CANCER. François Mitterrand a voulu qu'on abrège son CALVAIRE |
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François Mitterrand, atteint d'un cancer pendant plus de 14 ans, a vu son "calvaire abrégé"
le 8 janvier 1996 par une "injection" par "voie intraveineuse", affirment 2 journalistes dans
le livre "LE DERNIER TABOU. Révélations sur la santé des présidents" publié mardi.
Dans ce livre (éd. Pygmalion), les journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger écrivent que l'ancien président, cloué au lit par le cancer dont il est atteint depuis 1981, a vu "un lundi, à sa demande expresse, son calvaire abrégé". "Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse", précisent-ils. |
MITTERRAND HORS-LA-LOI ! EUTHANASIE CLANDESTINE ! |
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François Mitterrand, ma mort tous les jours
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Léo PITTE |
Professeur d’histoire, diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales, Léo Pitte
a travaillé sur l’utilisation politique de la maladie.
Il a rencontré des médecins et des journalistes, parmi lesquels Jean d’Ormesson et Jacques Julliard. La publication de ses découvertes sous forme de document était impossible : il en a fait
un roman, journal intime de François MITTERRAND face à sa mort.
Léo PITTE avait 22 ans quand François MITTERRAND est mort en janvier 1996.
Lire le communiqué de presse
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De la perte méconnue d’un premier enfant, le petit Pascal, en 1945, au face
à face, en conseil des ministres, avec un de ses médecins devenu secrétaire d’état, Léo PITTE tisse un récit fascinant mêlant faits historiques et intuitions troublantes de vérité. |
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MITTERRAND : le docteur Jean-Pierre Tarot
l'a-t-il aidé à "mourir dans la dignité" selon
sa volonté ? |
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Retour sur les derniers instants de l'ancien chef de l'Etat,
qu'il a lui-même orchestrés |
Elle était en Martinique, ce dimanche 7 janvier 1996.
Quand elle écoute son répondeur téléphonique, en fin d'après-midi, il y a un message
du docteur Jean-Pierre Tarot. « Les choses deviennent préoccupantes. A bientôt. »
«Sur le moment, quand j'entends ces quelques mots, raconte, aujourd'hui Marie de Hennezel, psychologue, je comprends tout de suite que c'est fini. Pour moi, c'est clair.
J'essaie alors de joindre l'appartement de l'avenue Le Play, puis Jean-Pierre.
Personne ne répond. Je comprends encore mieux.» |
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Marie de Hennezel a passé de longs moments en décembre 1995 avec François Mitterrand. Partageant de longues discussions sur la mort, sur cet « instant insaisissable qui échappe à tous ». Mitterrand est alors au bout de sa maladie : il n'a plus que des traitements palliatifs.
Fin décembre, il a effectué un dernier voyage en Egypte, à Assouan, qui l'a épuisé.
Jean-Pierre Tarot, médecin anesthésiste, spécialisé dans la douleur, ne le quitte plus.
Un bref passage à Latché pour le réveillon, puis retour avenue Le Play, dans cet appartement près du Champ-de-Mars où François Mitterrand a pris ses derniers quartiers.
Il va mourir et en parle beaucoup.
A quel moment est-il mort dans la nuit du 7 au 8 janvier ?
Est-il mort «naturellement», dans son sommeil, comme il le souhaitait ?
Ou a-t-il été aidé par ce médecin unique, Jean-Pierre Tarot, qui a occupé une place décisive dans ces derniers moments ? Jean-Pierre Tarot est le seul à savoir.
Et le seul de tous les médecins qui ont accompagné l'ancien président à n'avoir jamais parlé, même indirectement. Roger Hanin, beau-frère de Mitterrand, a beau raconter que l'ancien président
a demandé au docteur Tarot de le « débrancher », ce dernier ne répond pas.
Comment cela serait-il d'ailleurs possible, François Mitterrand n'étant en rien « branché » ?
C'est un très vieux malade. A bout. Souffrant.
Qui craint par-dessus tout des métastases dans le cerveau.
Entre Tarot et Mitterrand, au-delà des soins, il y a un pacte qui a été noué. Lequel ?
Ce 7 janvier 1996, François Mitterrand a manifestement tout réglé avec le docteur Tarot pour que cela soit sa dernière nuit. Et pour qu'au petit matin, dans un ordonnancement sans faille, tout se déroule comme il l'avait demandé.
« Evidemment, nous avons tous songé que Jean-Pierre a fait en sorte que cela se passe ainsi, murmure Marie de Hennezel. Le Président avait décidé, il a comme retiré l'échelle. Ensuite ? » lâche-t-elle. |
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Enveloppe |
Ce dimanche soir, aucun faux pas.
Mitterrand a remis à Tarot « l'enveloppe contenant son testament ».
Avenue Le Play, la vie est au plus bas.
Danielle Mitterrand et son fils Gilbert, rentrés l'une de Latché et l'autre de Libourne, se retrouvent rue de Bièvre, puis se rendent avenue Le Play.
Pour la première fois, en les accueillant, Jean-Pierre Tarot leur dit que François Mitterrand
ne veut recevoir personne, voulant « achever son face-à-face avec la mort ».
Gilbert obéit, écrit juste un message pour son père.
Danielle brave l'interdit et se rend quelques instants dans la chambre.
François Mitterrand lui dit qu'il a mal.
Vers 23 heures, la famille officielle s'en va.
Dans l'appartement, ne reste qu'Anne Pingeot, Jean-Pierre Tarot et un homme de la sécurité.
Anne Pingeot dort dans une chambre voisine.
Le docteur Tarot reste dans celle du Président. |
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« J'arrive », dit Chirac. |
Peu après 5 heures, Tarot réveille Anne Pingeot pour lui annoncer que
François Mitterrand est mort dans la nuit.
Anne Pingeot se rend quelques instants dans sa chambre, puis, vers 6 heures, sonne chez Mazarine, rue Jacob.
Elle lui propose de venir voir son père « avant qu'on l'annonce et que les visiteurs arrivent ».
Jean-Pierre Tarot continue de dérouler le fil.
Il prévient la famille officielle, puis appelle André Rousselet à 7 heures, qui téléphone aussitôt à Jacques Chirac. Ce dernier lui dit : « J'arrive tout de suite. »
On est le 8 janvier.
Peu après 10 heures, l'Agence France-Presse annonce la mort.
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Tout le monde affirmera que l'ancien président est mort à 8 h 30.
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Quelques années plus tard, on dira qu'il est mort à 7 heures.
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Il n'y a nulle trace de communiqué officiel sur l'heure de la mort. |
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Étymologie du mot "euthanasie" : du grec, eu, bien, et thanatos, mort. |
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Euthanasie signifie « bonne mort » ou « belle mort ». Dans l'Antiquité, cet adjectif était utilisé pour qualifier une « mort réussie ». L’euthanasie consiste dans le fait de procurer une mort douce, sans souffrance, à des malades qui subissent d’atroces douleurs, atteints d'une maladie incurable ou qui sont en état d'agonie. |
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Selon le dictionnaire Larousse : Doctrine selon laquelle il est licite d’abréger la vie d’un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances. |
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Le terme « euthanasie » a gardé une sinistre connotation à cause du prédateur fou Adolf Hitler
et des assassins nazis qui, pour camoufler leurs actes criminels et se justifier, parlaient de
« mesures euthanasiques » ! Ne mélangeons pas tout ! |
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La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance ! |
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Dernière
mise à jour
mardi 30.01.2018 16:45
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