Abadennou.fr

Site officiel de la poétesse
Silviane Le Menn
En langue bretonne "abadennoù" est le pluriel de "abadenn" qui signifie : affaire, partie (de jeu), séance, représentation (théâtrale), instant, moment.
 
Silviane Le Menn
Silviane Le Menn, webmaster
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dr Denis Labayle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DOSSIER EUTHANASIE
Attention ! Photos choc

Coralie : images choc !

Révélez votre Vérité, nous la diffusons !
Ma fille Coralie, 20 ans, est décédée par euthanasie
maVeritesur.com est un nouveau média révolutionnaire qui vous permet de vous exprimer librement et de faire entendre votre Vérité.
 
 
 
DOCTEUR DENIS LABAYLE
TENU À L'ÉCART PAR LEONETTI
 
 
 
LOI LEONETTI - VOIE PRIVEE, SANS ISSUE
2008 - MISSION d'évaluation de la LOI n° 2005-370 (dite LOI LEONETTI) du 22 avril 2005 relative aux DROITS des MALADES et à la FIN DE VIE
LEONETTI et BIOÉTHIQUE - LEONETTI, Président CATHOLIQUE du comité de pilotage chargé de l'organisation des États généraux de la bioéthique en 2009
SEREINE EUTHANASIE (Poème - Silviane Le Menn - 17 décembre 2012)
 

Le 18 septembre 2008 à QUIMPER, j'ai assisté à la conférence du Docteur Denis Labayle, intitulée "POUR UNE FIN DE VIE SANS SOUFFRANCE", instructive et émouvante prestation lors de laquelle j'ai pu témoigner verbalement, pour la 1ère fois, au sujet de l'euthanasie clandestine de ma fille unique Coralie. Silviane Le Menn
 

Pitié pour les hommes
L’euthanasie : le droit ultime
Denis Labayle

Editions Stock
216 pages, 12 €
Sortie le 4 février 2009


[Présentation / presse] [Lire un extrait] [Commander le livre]
 
Le Docteur Denis LABAYLE, médecin, écrivain et citoyen engagé.

Le Docteur Denis Labayle a exercé comme chirurgien et chef de service gastro-entérologie dans des hôpitaux d'Ile de France.
En août et septembre 1998, lorsque éclate l’affaire Christine Malèvre, une jeune infirmière accusée d’euthanasie, Denis Labayle publie dans Le Monde et dans Libération un article intitulé Plaidoyer pour une infirmière, dans lequel il dénonce l’hypocrisie de la société face au problème de la fin de vie.

En mars 2007, en collaboration avec la revue Pratique (Les cahiers de la médecine utopique), il lance le manifeste des 2000 dans lequel des médecins et des infirmières affirment avoir aidé à mourir des malades en phase terminale, et réclament l’arrêt des poursuites judiciaires contre deux soignantes accusées d’euthanasie.

La parution simultanée de ce manifeste dans Le Nouvel Observateur et dans Le Midi Libre suscite un débat national et oblige les candidats à l’élection présidentielle à se positionner.
Quant au procès, l’une des accusées est acquittée, l’autre condamnée à une peine symbolique.
Mais, cette fois, le Dr Labayle, initiateur du manifeste ne reçoit aucune menace mais des centaines de lettres de soutien.

 

"Parce que, de façon certaine, la maladie l’emportait sur nos thérapeutiques,
parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence."...
Lire le texte en entier et le nom des signataires

 
Médecin hospitalier, chef de service pendant vingt-cinq ans à Evry, Denis Labayle est l'auteur de Pitié pour les Hommes (à paraître aux éditions Stock).
Il est aussi à l’origine du Manifeste des 2000 soignants favorables à l'euthanasie, en juin 2008.
Il dénonce dans la future loi Leonetti sur le sujet, un texte pour rien. Ou pour si peu.

Denis Labayle.
« La commission Leonetti vient de rendre sa copie et ses propositions ne sont pas à la hauteur des attentes. C’est le statu quo ou presque, agrémenté de petites réformes pour donner l’illusion du changement et éviter d’aborder l’essentiel. Mais pouvait-il en être autrement avec un président de commission, fort diplomate, mais, depuis le début, officiellement opposé à toute législation sur l’euthanasie, entouré d’un bureau très majoritairement opposé au changement, avec des personnes auditionnées, également bien sélectionnées ? Lors de la première commission, à l’origine de la loi de 2005, ils étaient 70 sur 81 à donner un avis conforme à ce que le bureau souhaitait entendre.

Avec une même présidence, une même équipe, et les mêmes pratiques, il aurait été surprenant d’obtenir un résultat différent. Cette fois-ci, il y a eu quelques progrès pour la forme : la commission a reçu pour la première fois Mme Humbert et s’est déplacée en Belgique et en Hollande, pays qui ont légalisé l’euthanasie. Mais elle est restée inflexible, insensible à l’opinion des Belges qui ne souhaitent pas remettre en question leur loi. Quant aux soignants signataires du manifeste de 2007 en faveur d’une libéralisation de l’euthanasie, ils n’ont pas été auditionnés. Trop proches du terrain, sans doute!

Après tant de mois à avoir écouté ce qu’elle souhaitait entendre, quelles sont les principales propositions de la commission? L’une fera aisément l’unanimité: un congé de quinze jours pour accompagner un parent en fin de vie. Qui voterait contre? Mais attention la réforme est prévue à titre expérimental, dans un département. Faut-il vraiment une longue expérience pour légiférer sur une telle mesure? Reste à la financer, et en période de crise économique, on peut douter de l’accueil bienveillant des chefs d’entreprise.

La commission propose un Observatoire des pratiques médicales de la fin de vie. Une idée intéressante mais qui restera sans effet tant que la loi en vigueur, floue et punitive, favorisera la pratique des euthanasies clandestines. Comment recenser ce qui est clandestin ?

La création dans chaque département d’un poste de médecin référent, spécialisé en soins palliatifs, peut apparaître comme une mesure anodine. Elle n’est pas sans risque puisque nombre de représentants des soins palliatifs sont de farouches opposants à l’évolution de la loi. N’est-ce pas là une façon de cadrer les pratiques médicales pour les orienter dans une certaine direction et de mettre en place des gardiens de l’immobilisme?

Reste l’incitation à recourir à la sédation terminale qui permet, dit-on, d’endormir progressivement et en douceur un patient. Heureusement l’extrême majorité des médecins confrontés à ce problème n’a pas attendu cette recommandation pour mettre sous sédatifs leurs malades en phase terminale. Mais, à force d’imprécisions, on favorise la multiplication de situations radicalement opposées. Ainsi, un médecin qui décide, après concertation de l’équipe et de la famille, d’augmenter les doses de sédatifs pour aider un malade en phase terminale à mourir sans souffrance, pratique un acte d’euthanasie selon la définition même du mot. Alors autant le reconnaître et en préciser les conditions pour éviter les dérives de la clandestinité.

Mais selon le même texte, un autre médecin peut se contenter d’une sédation minimale pour simplement «endormir» et « laisser mourir ». L’agonie peut alors se prolonger pendant des jours et des jours, voir plusieurs semaines, imposant au patient un état comateux dont on connaît mal le ressenti réel et, à la famille, les souffrances de l’attente. Et si ce n’est pas suffisant, des membres de la première commission ont proposé, en accord avec des représentants des soins palliatifs, de cesser toute alimentation et toute hydratation au malade. Une pratique barbare, une absurdité médicale et humaine que la loi Leonetti indirectement encourage. Après avoir dénoncé, à juste titre l’acharnement des soins curatifs, la loi apporte son soutien à un acharnement palliatif.

Ceux qui sont favorables à une telle attitude, qui acceptent le principe du « laisser mourir » avec dénutrition et déshydratation, même sous sédatifs, (membres de la commission, députés ou autres…) devraient l’inscrire dans leur testament de fin de vie. Leur volonté sera respectée à la lettre mais qu’ils ne l’imposent pas à ceux qui souhaitent un départ plus humain et plus rapide.

Quant aux médicaments cités pour la sédation en phase terminale, certains, tels les produits anesthésiques, ne sont pas, en pratique courante, à la disposition de l’ensemble des médecins.
Le seront-ils ? Hypocritement la loi reste muette.

Enfin et surtout, ce texte néglige totalement la liberté du citoyen, son droit de choisir.
Elle maintient l’obligation pour les patients d’accepter les décisions d’un médecin, souvent inconnu, qui agira selon sa philosophie personnelle. Rappelons que « le testament de vie » (directives anticipées) dont on vante le mérite n’est que consultatif et non décisionnel.

Lors de la prochaine affaire qui ne manquera pas d’éclater
, on accusera de nouveau les médecins d’ignorer la loi ou de mal l’appliquer car il faut toujours un bouc émissaire. L’expérience prouve que, pour être efficace, une loi doit être claire et répondre à l’attente des citoyens. Quand la loi de 2002 sur l’obligation de soulager la douleur a été promulguée, la France est passée en quatre ans du trente-sixième au quatrième rang sur le plan international pour la prise en charge de la douleur.

Le nouveau texte sur la fin de vie qui sera prochainement proposé aux députés, risque d’être, comme le précédent, assez flou, mou et ambigu pour obtenir une nouvelle fois l’unanimité.
Mais en gommant les différences profondes, peut-on faire avancer la société ?
Un vote unanime sur un tel sujet est-il une preuve de démocratie, une preuve de courage ?

Nos voisins belges et hollandais ont su intelligemment légiférer et ne sont pas tombés dans la barbarie annoncée. Ce nouveau texte restera sans conséquence, car il ne répond ni aux attentes de la population ni à celles des médecins.»

 
Lorsqu'on approfondit, l'imbrication de l'église dans la politique est totalement évidente. Les croyants, les crédules et les indifférents sont inconscients que la religion catholique est une secte de grande envergure très bien organisée, très puissante et riche, l'argent étant un pouvoir...
 
LEONETTI a remis, mardi 2 décembre 2008, son rapport à Sarkozy, sans surprise évidemment, c'est NON ! Il y a encore assez d'argent en France pour payer très cher un rapport dont l'issue était connue d'avance : de l'argent par les fenêtres ! Pire Leonetti se moque royalement des nombreux français qui sont POUR une loi de liberté, par compassion ou par expérience . A chacun de juger et de réagir selon sa conscience et son humanité !

Heureusement, Leonetti n'est pas seul à décider pour la FRANCE entière !
Heureusement, le radical Leonetti n'est pas le ROI de FRANCE, ni DIEU, ni le PAPE, ni immortel,
ni élu député à VIE ! Il ne changera jamais d'avis, c'est pourtant clair depuis des mois ! Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ! Leonetti, comme les ultra-catholiques,
ne manifeste aucune compassion authentique, il est très (trop) sûr de Lui, sûr d'avoir raison, car il est soutenu par les instances politico-religieuses de la France d'en Haut !!!...


Les députés socialistes (qui procéderont à des auditions à l'Assemblée Nationale au mois de janvier 2009 où  je dois être reçue et entendue), Mme Henriette Martinez et ses 25 députés UMP,
le sénateur UMP Alain Fouché et ses 15 co-signataires, les Verts, l'ADMD, ses adhérents, ses délégués, moi-même et tous les français favorables à une loi de liberté de choix de fin de vie, une
loi claire et nette, n'ont pas dit leur dernier mot !
A noter que le député Laurent Fabius, ancien premier ministre, vient d'intégrer le comité de parrainage de l'ADMD. On ne peut que le féliciter de son engagement.

Notre combat doit continuer plus motivés que jamais !
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ !
C'est le moment d'oser inciter le maximum de gens à adhérer à l'ADMD.
Silviane Le Menn
 
POURQUOI Le Docteur Denis LABAYLE initiateur du "MANIFESTE
DES 2000
" n'a-t-il pas été auditionné ainsi que ses co-signataires ?
 
Quand je lis, sur le site de l'ASSEMBLEE NATIONALE, les noms des éminents docteurs, professeurs, spécialistes, chefs de service des hôpitaux, psychiatres, présidents d'associations, diplômés divers, etc... auditionnés par le Député-Docteur Léonetti lors de sa mission d'évaluation dont les travaux viennent de s'achever, je suis révoltée !

Ce sont une large majorité de "grands Messieurs" et de "grandes Dames" acquis
à la cause du Grand-Maître ultra-catholique LEONETTI qui ont eu le DROIT à la parole et pourtant c'est le PEUPLE qui est concerné !


Le président de l'ADMD, Jean Luc ROMERO et seulement 7 patients (ou familles de patients) auditionnés !!! Où étaient les principaux intéressés, c'est-à-dire NOUS ?
Nulle part !
Les gens et les malades n'existaient pas lors de cette mission truquée sur toute la ligne, une grave MASCARADE...

Qui a parlé d'euthanasie clandestines lors des auditions de la Mission d'Evaluation
de la loi Léonetti à l'Assemblée nationale
? PERSONNE il me semble !
 
La LOI LEONETTI transformée par LEONETTI lui-même
en loi de liberté de CHOIX pour une MORT sereine et décente ?
NON
! C'était NON depuis le début ! Tout était fait d'avance !
 
POUR L'AVENIR, je mise donc sur la prise de CONSCIENCE générale
qui se fera par la force des choses, tôt ou tard, ainsi que l'évolution
des mentalités, LOI de la NATURE que personne ne peut contrarier !

 
© Silviane Le Menn
 
 
Étymologie du mot "euthanasie" : du grec, eu, bien, et thanatos, mort.

Euthanasie signifie « bonne mort » ou « belle mort ». Dans l'Antiquité, cet adjectif était utilisé pour qualifier une « mort réussie ». L’euthanasie consiste dans le fait de procurer une mort douce, sans souffrance, à des malades qui subissent d’atroces douleurs, atteints d'une maladie incurable ou qui sont en état d'agonie.

Selon le dictionnaire Larousse : Doctrine selon laquelle il est licite d’abréger la vie d’un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances.

Le terme « euthanasie » a gardé une sinistre connotation à cause du prédateur fou Adolf Hitler
et des assassins nazis qui, pour camoufler leurs actes criminels et se justifier, parlaient de
« mesures euthanasiques » ! Ne mélangeons pas tout !

La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance !
 
 
 
© Silviane Le Menn
 
 
Google
Recherche sur le site www.abadennou.fr (un mot, un nom, une page)
   
  
Dernière mise à jour mardi 30.01.2018 16:38
 
© 2004 - 2018 - Tous droits réservés - L’enregistrement, l’impression et la reproduction de textes est autorisée notamment dans un but pédagogique et scolaire sous condition expresse de mentionner le nom de l’auteur et
de faire référence au site www.abadennou.fr
© Les droits photographiques appartiennent à leurs auteurs.Reproduction interdite sans autorisation -
Photothèque Le Menn, VALDO photos, Quinson et divers.