L’être a soigné son corps
Et oublié son âme
A trop soigner le corps
L’homme vit loin de son âme
A bien vivre la mort
On peut faire vivre l’âme
Car c’est le seul trésor
De l’homme qui se pâme
Et on verra alors
sur les têtes les flammes
qui veulent briller dehors
dans l’au-delà des drames
sur le crâne des sages
qui cherchent leur chemin
au-delà des mirages
au-delà des destins
Enfin l’âme guérie
exposera sa joie
baignant tout son ennui
dans l’au-delà du Moi
Quand au ciel enfin pur
vieille âme se verra
loin des rêves impurs
l’harmonie règnera
La naissance du Soi
vierge de maladie
sera cadeau sans prix
au centre de la croix |