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Quand sonne l’heure,
Le petit écolier
Grimpe l’escalier.
C’est dur !
La culture…
C’est dur !
L’école de la vie…
Le génie de l’alphabet
rit
Dans tous ces petits signes tracés.
Elle se cache la magie des mots
Dans les livres qui font le gros dos
Tu comptes jusqu’à
cent…
Tu comptes jusqu’à mille…
Lorsque tu seras grand,
Tu t’en iras en ville.
Peut-être, lorsque
tu seras grand
Deviendras-tu savant
Ou bien, avec tes mains,
Façonneras-tu mille choses.
Le regard de l’institutrice se pose
Sur le visage des gamins :
Crayons, cahiers, comptines…
Petit ! aimes-tu l’école ?
« Je préfère les cabrioles ! »
Mais l’œil câlin de Sainte Anne,
Sur les cheveux raides et boucles folles
Des enfants de Dinéault,
Ne voit jamais de bonnet d’âne
Et nos enfants,
Jeunes fougères
Qui, au printemps, se déroulent,
Au long des jours qui s’écoulent,
Chantent l’école dont ils sont fiers |