Dans les
faveurs du jour
l’illusion de la nuit
Dans la raideur des nuits
la froide pâleur
des vieux rêves
aux lueurs amoureuses
Étreinte dans l'immensité
des solitudes sans faille
économisant le souffle
la belle au bois dormait
étendue sur sa couche
voyageant au pays des phantasmes
lorsqu’un prince se tint près d'elle
prenant doucement sa main
et la réveillant de baisers
Les jours passèrent
suavement
ponctués de petits bonheurs
mais au soir du septième jour
dans un langoureux silence
il la laissa se rendormir
Elle repartit dans l‘autre
monde
vivre l’amour en imaginaire |