Yeux acier de l’homme
aux verres brisés
flou de la vision
d’un monde agité
de violents spasmes
La mer envahie de terreur
se jette comme un vautour
sur les peuples qui vocifèrent
Hors l’amour sont
les paramètres des guerres
qui violent les territoires
des hommes enchevêtrées
à la folie de l’or
L’homme kaki se persuade
de la raison de son délire
pendant que les enfants
dessinent le squelette du rire
Et ce sont encore
les crachotements indicibles
des peurs ancestrales
qui germent au ventre
des femmes maigres
aux yeux éperdus
Mais qui dénoncera
l’homme
prédateur de l’homme
si ce n’est le poète ? |