Les hommes ont résisté longtemps
Contre marées, violence et vents
Et puis, ils se sont tus
Épuisés et vaincus
Contre marées, violences et vents
violences et vents
Alors ils se sont tus
Épuisés et vaincus
se sont tus, se sont tus, se sont tus

Les femmes aux beaux cheveux brillants
Ont tant aimé hommes et enfants
Et puis, elles se sont tues
Fragiles devenues
Ont tant aimé hommes et enfants
hommes et enfants
Alors elles se sont tues
Fragiles devenues
se sont tues, se sont tues, se sont tues

Ciel bas : monde en chambardement
Devenu fou et menaçant
Alors la joie s’est tue
Dissoute, disparue
Devenu fou et menaçant
et menaçant
Alors la joie s’est tue
Dissoute, disparue

Peurs et malheurs envahissant
La vie, les cœurs, bombardements
Alors, la paix s’est tue
Dépouillée, faible et nue
La vie, les cœurs, bombardements
bombardements
Alors, la paix s’est tue
Dépouillée, faible et nue

Sans foi, esclaves de l’argent
Les peuples vont toujours mendiant
Et puis ils se sont tus
Affamés et perdus
Les peuples vont toujours mendiant
toujours mendiant
Et puis ils se sont tus
Affamés et perdus
se sont tus, se sont tus, se sont tus

Cruautés, guerres, ont de tout temps
Tué la vie et les enfants
Alors ils se sont tus
Du chant d’amour exclus
Tué la vie et les enfants
et les enfants
Alors ils se sont tus
Du chant d’amour exclus
se sont tus, se sont tus, se sont tus

Contre marées, violences et vents
Ont tant aimé hommes et enfants
Devenus fou et menaçant
La vie les cœurs bombardements
Les peuples vont toujours mendiant
Se sont tus, se sont tus
se sont tus
Tué la vie et les enfants
Se sont tus, se sont tus
se sont tus